Malko cligna des yeux, ébloui par les rayons du soleil levant, et s’arrêta une fraction de seconde. D’une bourrade, le gardien en kaki, une mitraillette tchécoslovaque accrochée à l’épaule droite, l’envoya rejoindre les autres prisonniers dans les cages de bois : celle-ci ressemblaient aux enclos où l’on enferme le bétail, sur les marchés.
Chacune des deux cages contenait une demi-douzaine de condamnés. Elles occupaient le coin nord-ouest de la cour de la prison de Baakouba, à vingt-cinq kilomètres au sud de Bagdad.
Malko regarda la potence et tenta de maîtriser les battements de son cœur.
Jamais un assemblage de bois ne lui avait paru aussi horrible.
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